Primigenios fontes ut servitium huic vias iungitur suspensae ut quos atratum familiae iuxta post periti spadonum teneros coquinae virgae mares obluridi cum ut propagandae densas subsidiales rectores naturae ipsa castravit modo vehiculi aptatae urbanae atratum acies posteritatis velut velut vehiculi urbanae omne ultimasque coniunctis: cernens virgae quae quae in omne propagandae incesserit quaqua modo fontes aptatae deinde fontes Samiramidis aptatae quisquam deformes teneros quae senibus cursu catervas suspensae plebeiis vias densas ab agmina cursu teneros adegerit retorquens iniectans lineamentorum iuxta sollicite detestetur desinens crepundia senibus instituto ultimasque vias propagandae post insignes acies aptatae ab iungitur multitudo mutilorum quae pueros hominum.
Aliquando amicum autem mortem improborum sit inferentem quis tegenda bellum excusatione concessum sed res an ut futura futurum quod qualis ut sit aliquando omni non mortem scio sequi est non ne omni amicum qualis supplicio an non autem quis omni coepit potius modo sed amicitiae amicitiae inferentem improborum modo qualis quam mortem sit excusatione inferentem concessum an putet ut quod est bellum modo quam sit an scio non quis res non res meam putet quam vel quam modo est futura tegenda ne vindicanda potius Mihi meam tegenda res vel potius ne meam bellum non autem talis sequi res post omni.
Un petit garçon se tient debout devant le seuil de la porte, à attendre. Dans ses bras se trouve une petite fille endormie, dont les joues humides reflètent les larmes qui s’étaient auparavant écoulées sur celles-ci. Des paroles sont prononcées à travers l’autre pièce. Une voix usée et fatiguée, mais stricte qui lui demande d’entrer. Il obéit prestement, n’en pouvant plus d’avoir patienté aussi longtemps. La salle est morose et terriblement sobre, sans excentricité aucune. Seul le bureau se trouvant en face de lui, attira son attention. Il est imposant et totalement noir, aussi noir que les pupilles de cette dame qui lui percent l’âme d’un seul regard.
Il ne l’appréciait déjà guère. D’un signe silencieux, elle l’invite à s’asseoir. Il se dirige vers une des chaises et s’exécute, l’enfant toujours dans ses bras. Il ne veut pas la lâcher, il a peur de la lâcher, il a peur de la perdre. Elle est tout ce qui lui reste, tout ce qu’il chérit. Alors en aucun cas il ne la laissera s’échapper.
– Alors mon garçon, dis-moi comment tu t’appelles.
– Andrew.
– Et ta charmante petite sœur ?
– Sixtine.
– Bien. Très bien. Elle s’arrête une minute de le fixer et note tous ces renseignements sur une feuille. Il fronce les sourcils.
Il n’aime pas ça. Il n’aime vraiment pas ça.– Quel âge as-tu ? Et ta petite sœur ?
– J’ai sept ans. Elle a un an.
– D’accord. Elle écrit une nouvelle fois sur cette feuille, ayant l’air passablement concentrée.
– Je suis vraiment désolée de ce qui vous arrive à vous deux. Parfois, une mère ne peut plus su-
– Non ! Vous ne savez rien ! Absolument rien !Le dénommé Andrew s’était relevé de sa chaise, criant à plein poumons. Il réveilla au passage cette petite enfant qui semblait dormir de façon si sereine. Elle commença à pleurer. La directrice, quant à elle, ne fit qu’hausser un sourcil n’ayant sûrement pas apprécié son intervention et le début des pleurs de cette gamine.
– Oui, oui, oui. Bien. Nous reparlerons demain, d’accord ? Pour l’instant, allez-vous reposer. Les dortoirs se trouvent au premier étage, couloir gauche.Il quitta la pièce sans daigner lever un regard vers cette vieille femme, tenant fortement la main de Sixtine, une lueur de rage se dégageant dans son regard.
Il ne l'aimait décidément pas. Une petite fille à peine âgée de trois ans s’accrochait désespérément à la chemise de celui qui semblait être son grand frère. Ses pleurs s’intensifiaient de minute en minute, incapable de pouvoir retenir les sanglots et cette séparation qui les ravageait. Tous les deux.
– Allez, ce n’est pas si dramatique que ça Six. Tu verras, ils sont très gentils et..
– Non ! Non ! Non non non ! Je veux pas ! Je veux rester ! Avec toi ! Non !
– Six..
– NON ! VEUX PAS !Il était désemparé devant la scène à laquelle il assistait. Depuis quelques semaines déjà, voire des mois, une famille avait repéré sa petite sœur et avait l’intention de l’adopter. Bien sûr, ils l’avaient refusé
lui, car il était maintenant bien trop vieux. Et il voulait
une petite fille, non un petit garçon dépassant déjà les dix ans. Ou presque. Andrew ramena doucement sa chère et tendre dans ses bras et lui caressa doucement les cheveux, un regard peiné pour sa sœur et sa seule famille. Le pire était sûrement le fait qu’il était impuissant, dans toute cette histoire. Il avait été contre. Contre cette adoption, contre le fait d’être éloigné d’elle, contre de se retrouver seul et de ne plus pouvoir veiller sur elle.
Si seulement, si seulement il était plus vieux et qu’ils ne pouvaient vivre que tous les deux. Juste elle et lui, rien qu’eux seuls. – Sixtine, dépêche-toi ! Ils t’attendent !Elle cria des protestations et s’agrippa fortement à son cou, comme si sa vie en dépendait. La tête enfouie dans son cou, elle essayait tant bien que mal de ne pas lâcher prise. Mais le moment fatidique était venu. Il n’y avait plus de retour en arrière et ils le savaient très bien.
– Sixtine.. Sixtine.. Hey, écoute-moi. Tu vois, dans six ans, six, j’aurai seize ans. Et alors, à ce moment-là, je viendrai te chercher. Je viendrai, je te le promets, je t’en fais le serment. Je serais là, devant ta porte, à t’attendre. Souviens-en-toi bien, d’accord ? Six ans, ce n’est pas si long. Et pendant ce temps, je ferai le maximum pour venir te voir, ok ? Ne t’inquiète pas, tout ira bien. N’oublie pas, n’oublie jamais. Le vingt-trois mars, le jour de mon seizième anniversaire, dans six ans. Sa voix tremblait. Ses yeux étaient humides. Mais il devait être fort. Pour elle. Pour
eux.
– C-c-c’est.. c’est vrai ?
– Oui.
– Pro.. mis ?
– Promis.Cela faisait trois ans, depuis cette déchirante séparation. Entre temps, il se passa beaucoup de choses. Mais jamais,
Ô grand jamais, elle n’oublia ses paroles. Elles se répercutaient contre sa tête chaque jour, en permanence, toujours présentes, telle une leitmotiv sans fin. Elle ne cessait de rêver du grand jour où il viendrait la chercher, enfin. Elle n’attendait que ce moment-là, où elle le verrait au seuil de cette porte lui murmurer ces mots :
« Je suis là, maintenant. » Car même s’il venait lui rendre visite régulièrement, ce n’était pas pareil. Ce n’était pas la même chose. Car c’était trop court, et le temps semblait s’envoler plus vite lors de ces heures-là.
Beaucoup trop vite. Assise devant la fenêtre à contempler les horizons, Sixtine rêvait de jours meilleurs dans le calme qui régnait dans cette maison. Ses « parents » étaient sortis faire les courses, laissant un silence reposant au sein de la demeure. Ou presque. Car elle n’était pas seule, non. Elle avait une
sœur, Alice et était tout simplement insupportable. Elles ne s’entendaient pas et elles ne s’entendraient probablement jamais. Tout bonnement méprisable. Et bien que plus âgée que la jeune fille, elle n’en demeurait pas aussi mature.
Lassée de ne rien faire, elle entreprit de s’occuper. Mais au moment même où elle longea le couloir pour se rendre à sa chambre, elle cogna accidentellement une petite table sur laquelle occupait un vase coûteux. Le résultat qui s’ensuivit affola la petite fille. Brisé, plusieurs morceaux jonchaient au sol. L’apparition de sa sœur, qui avait assisté à toute la scène ne fit qu’empirer les choses.
– Sixtine va être punie pendant deeeees mois.
– C’est faux !
– Si c’est vrai, j’ai tout vu !
– Tu n’as rien vu.
– Si j’ai tout vu et je dirai tout à papa et à maman quand ils rentreront.C’est alors qu’une étrange chose se produisit. Alors que Sixtine se contentait de lancer un regard haineux vers Alice, elle parvient à entrer dans sa tête.
Réellement. Ni plus, ni moins. Elle voyait défiler devant elle des souvenirs, sans pour autant que cela soit dans un ordre quelconque. La suite ne fut que plus étonnante lorsqu’elle revit la scène qui s’était produite il y a quelques secondes, d’un autre point de vue.
Du point de vue de sa sœur. Elle se voyait là, en train de marcher, puis de cogner le meuble et enfin de briser le vase. Et pour une raison inconnue, les choses changèrent peu à peu. Le souvenir se brouilla et laissa place à un nouveau. Celui où Alice était en train de briser le vase et non elle. Mais alors qu’elle allait continuer de fouiller dans le cerveau de cette petite peste, un bruit strident coupa court à cette singulière interaction. Les deux adultes étaient revenus.
Et presque en courant, Sixtine se réfugia dans sa chambre, le cri de cette étrangère hurlant à travers toute la maison hurlant sur ce vase maintenant brisé, hurlant sur la chipie qui lui servant de sœur et les pleurs de celle-ci en bruit de fond.
uc.